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Je souhaite découvrir la méditation par l'observation des ressentis corporels et m'éveiller à la sensation, confortablement assis, pour renouer le lien avec le corps, apaiser le mental et cheminer vers moi :
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Je souhaite découvrir la méditation en mouvement pour vivre dans le corps, gagner en confiance et sérénité, et cheminer vers moi :
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Je suis archer et souhaite explorer la dimension spirituelle du tir à l'arc, tout en travaillant ma posture et ma gestuelle :
Chaque individu a ses propres voies, chaque chemin est unique.
En mon Centre est une voie pour cheminer vers Soi.
L’originalité de En mon Centre est de s’appuyer sur une expérience et une pratique corporelles qui permettent au mental de lâcher prise,
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en le sollicitant à la mise en place de gestes précis et répétitifs, tout en lui demandant de travailler à l’observation des informations données par le corps lors de ce travail (méditations en mouvement).
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en lui redonnant son rôle d'outil au service du Soi par l'observation attentive et volontaire des ressentis corporels (méditations par le corps).
La concentration sur la gestuelle, simultanée à l’attention portée aux ressentis corporels (dont les émotions), court-circuite l’agitation mentale et permet spontanément un état méditatif de qualité.
Cette quadruple approche corporelle, mentale, émotionnelle et spirituelle engendre non seulement des bénéfices spirituels, mais aussi physiques et intellectuels.
QU'EST-CE QUE MÉDITER ?
Il existe de nombreuses définitions au terme méditer et son emploi actuel est devenu très généraliste, voire superficiel et galvaudé. Selon l’acceptation traditionnelle de la langue française, il s’agit de prendre le temps de réfléchir en profondeur à un sujet. Selon le Bouddhisme et les courants qui en découlent (Taoïsme, Zen, Hindouisme…), il s’agit d’une pratique préalable à un état qui participe à un ensemble visant à atteindre l’Éveil spirituel.
La méditation, quelle que soit sa forme, est un processus de découverte de soi, un outil pour accéder au spirituel.
Il existe bien évidemment de nombreux outils ayant cette même finalité : la religion, les pratiques ésotériques, les drogues, l’immanence…
Il existe de nombreux avantages à utiliser la méditation comme outil privilégié et performant au développement spirituel :
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La méditation est libre de dogmes, acultuelle, transculturelle
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Elle est intemporelle
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Elle est multiforme et protéiforme
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C’est une pratique personnelle adaptative
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Elle est sans contraintes – si ce n’est celle de l’intention de méditer
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Elle se pratique au rythme et selon la compréhension de chacun
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Elle est peu sujette à stigmatisation.
Il n’y a pas une façon de méditer, mais foison de pratiques.
Concrètement, il n’y a pas une façon de méditer mais foison de pratiques – méditer sur la respiration, sur une image, un son, la marche méditative, la méditation active, la pleine conscience, le Yoga… et l’on peut multiplier ces différentes approches par le nombre de pratiquants pour avoir une vision globale de l’ensemble des façons de méditer.
A toutes ces approches, il existe un dénominateur commun qui pourrait être qualifié d’essence de la méditation : l’attention. Méditer, c’est être attentif. Concentré. Présent. Conscient. Ces synonymes décrivent un état de vigilance à ce qui se passe. J’aime nommer ça « adopter la position de l’observateur ».
Méditer, c'est observer.
Méditer n’est rien de plus qu’observer. Attentivement. Sans jugement. Sans se laisser distraire. Observer un paysage et le détailler du regard, sans lui donner de qualificatif, sans le comparer, sans le juger, sans penser à autre chose : c’est méditer. Observer les passants en étant assis à la terrasse d’un café, en simplement constatant leur flux, leur façon de marcher, leurs vêtements… c’est méditer. Ainsi, il n’y a pas une façon de méditer, mais une infinité de le faire. L’essentiel étant donc d’observer, sans jugement, sans s’accrocher aux éventuelles pensées qui peuvent surgir lors de cette observation. C’est une façon d’être maître de ce que l’on vit intérieurement – de ses pensées et de ses émotions entre autres.
L’observateur est neutre. Il ne participe pas volontairement, il observe en cherchant à rendre son observation la plus complète possible, tout en sachant que celle-ci ne sera jamais exhaustive, car il est impossible d’adopter simultanément tous les points de vue (à 360°, microscopiquement et macroscopiquement pour schématiser).
Méditer c’est avoir l’intention d’observer, et ne faire que ça.
L’observateur méditant exerce son attention de façon active, consciente, soutenue. Méditer c’est donc avoir l’intention d’observer et de ne faire que ça de son mental – ce qui n’exclut évidemment pas une activité corporelle, celle-ci pouvant être le sujet même de la méditation, le sujet à observer.
Méditer en tirant à l’arc ou en repassant ses vêtements est donc possible, du moment que l’on choisit de le faire et que l’on s’applique volontairement à exercer une observation concentrée à la tâche en cours.
Le corps étant le point de jonction entre la matière et l’esprit, il joue le rôle d’une sorte de révélateur dans la matière de l’âme immatérielle. Le corps est donc un excellent sujet d’observation – de méditation
Méditer sur, et à l’aide du corps, est un tremplin d’accès à notre réalité complète :
la matière dont nous sommes constitué et l’immatériel dont elle se fait le reflet.
LE CHEMIN DE LA MÉDITATION PAR LE CORPS
Comme tout apprentissage,
le chemin de la méditation par le corps
comporte trois étapes :
1. Compréhension intellectuelle
2. Expérimentation physique
3. Réalisation spirituelle
Ces trois étapes sont associées
à trois entrées :
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L’entrée mentale, intellectuelle
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L’entrée corporelle et émotionnelle
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L’entrée spirituelle
1. La première étape de toute pratique, dont la méditation, est la compréhension intellectuelle de l’objet. Celle-ci est nécessaire mais insuffisante en elle-même. Je donne ci-dessus (Qu’est-ce que méditer) une acceptation commune mais non exhaustive du principe méditatif : avoir et soutenir l’intention d’être observateur de tout évènement, intérieur ou extérieur à soi. En réfléchissant et en s’appropriant cette définition, en multipliant les lectures sur le sujet, vous pourrez façonner votre propre conceptualisation du sujet et ainsi être à même de continuer efficacement votre chemin au travers des étapes suivantes.
2. La deuxième étape est celle de l’expérimentation de la théorie. Mettre en œuvre ce que l’on a compris, l’essayer, l’interroger par la pratique, en tester les différents aspects, explorer les possibles… est un exercice nécessaire à la validation du concept. Suivre les pratiques de En mon Centre, en explorer les différents aspects, les questionner, les revisiter, ainsi que éventuellement s’enrichir d’autres pratiques est une condition sine qua non à l’accès à la troisième étape.
3. Par la pratique répétitive, volontaire et curieuse, se crée, à un moment imprévisible, un véritable miracle : la pratique cesse d’être une finalité, un objet, et devient un accès à un état, une maîtrise, une évidence, un quasi réflexe, jusque-là inimaginable, inconcevable. Il en va ainsi de tout apprentissage. C’est la réalisation de l’objet.
Ces trois étapes présentées distinctement relèvent en réalité d’allers et retours incessants entre théorie et pratique (les deux premières étapes) et d’ajustements permanents entre conceptualisation et exécution. Accéder à la troisième étape n’exclut pas de continuer ces aller-retours, mais ils se font alors dans une autre dimension, celle du perfectionnement, du dépouillement, de la liberté de mise en œuvre offerte par l’évidence atteinte.
Le corps est la technique.
Pour illustrer cette démarche, je choisis un exemple parmi tous les apprentissages possibles, physiques, intellectuels, artistiques… Apprendre à jouer d’un instrument de musique commence par comprendre comment il fonctionne : taper sur une peau de tambour, enfoncer une touche de piano, pincer une corde de guitare… Il faut alors mettre en pratique : que se passe t’il lorsque je pince la corde plus ou moins fort, rapidement ou lentement… Puis j’apprends le solfège, ou bien je m'applique à retenir le son des notes et de leurs mariages – retour à la théorie. Puis je joue ces notes et j’explore les combinaisons de notes, leurs intensités, les cadences, les rythmes (pratique). Et je répète ces cycles apprentissage/pratique. Je me vois progresser et être de plus en plus à l’aise dans l’exécution de la musique (pratique). Un jour vient alors où il n’y a plus aucun obstacle entre la musique qui résonne en moi et celle que je produis avec l’instrument, musique que je joue alors sans même me questionner sur sa mise en œuvre technique. Mon cerveau entend la musique, mon corps la joue. Rien de plus. C’est la réalisation. Le corps est alors devenu la technique.
En mon Centre vous accompagne dans le cheminement au travers des deux premières étapes de l’apprentissage et de l’expérimentation spirituel, avec pour support l’apprentissage et la pratique du tir à l’arc. La qualité de votre engagement vous conduira à vivre par vous-même la troisième étape, celle de la réalisation spirituelle de l’archer méditant.